vendredi 25 juillet 2014

Qui est le dragon Shen Long ?

Shen Long est le dragon ailé aux écailles d'azur qui fait tomber la pluie en marchant sur les nuages, de cette manière, il fertilise la terre et donne la vie. Mais ses colères peuvent être redoutables aussi : tempêtes, inondations ou sécheresses peuvent être au rendez-vous ! 

La principale source de son pouvoir résiderait dans une perle, souvent présage de bonheur, de sagesse, de connaissance ou de prospérité pour celui qui la possède, qu'il dissimulerait sous son menton ou bien au fond de sa gorge.


Retrouvez ce dragon impérial dans notre album « Chaperon Rouge et le Dragon de Chine »

Auteur : Pascal Coatanlem
illustrateur : Joël Cimarrón
Karibencyla éditions 2012


 

jeudi 24 juillet 2014

Qui est Sun Wukong ?


Sun Wukong souvent appelé en français le Roi des Singes est l'un des personnages fictifs les plus célèbres de la littérature chinoise classique. Ce singe, héros principal du roman de Wu Cheng'en paru au 16e siècle : « La Pérégrination vers l'Ouest ». Doué de parole et de conscience, il est connu pour sa force, sa rapidité et ses pouvoirs magiques extraordinaires, mais également pour son naturel espiègle et son passé d'irrépressible trouble-fête. Il est aussi nommé Son Gokū en japonais, Sonogong en coréen, ou O Gong en vietnamien.

Ce personnage est également présent dans notre album « Chapron Rouge et le Dragon de Chine » écrit par Pascal Coatanlem.

Sun Wukong est né d'un rocher frappé par la foudre et d'une goutte de sang d'un Dieu, ce qui a engendré un œuf de pierre. Après avoir suivi un long entrainement auprès d'un grand maître, il arrive à obtenir 72 pouvoirs différents et devient très vite incontrôlable. Il s'emparera au royaume des mers du célèbre bâton magique qui a le pouvoir de s'étirer et de rapetisser à volonté pour mesurer les fonds marins. Elle deviendra son arme de prédilection.

Pour en savoir plus sur ce personnage, je vous invite à consulter ce site : La Légende de Sun WuKong.

Auteur : Pascal Coatanlem
illustrateur : Joël Cimarrón
Karibencyla éditions 2012

mercredi 16 juillet 2014

Passerelle : quelques cordes et beaucoup de musique

Article Paru sur le blog de La Luciole Masquée

Dans la collection des « Contes mélangés », La Luciole Masquée a plaisir à relever les différences et les ressemblances qu'entretiennent les cultures du monde. Aujourd'hui, elle nous révèle une intrigante passerelle qui relie deux instruments de musique :  on retrouve cette résonance dans mon album « Peau d'âne et les Tanukis »

Mon premier est un luth, un instrument à cordes pincées. C'est un instrument d'origine persane qui est arrivé en Europe par l'Espagne au  14e siècle. De nos jours, il est très peu utilisé par les artistes.


Mon deuxième est le shamisen, « trois cordes parfumées ». C'est un instrument de musique traditionnelle à cordes pincées, utilisé au Japon. C'est au début de la période Edo (1603-1868) qu'il fit son apparition dans les autres îles de l'archipel japonais. On en joue agenouillé sur un zabuton en pinçant les cordes à l'aide d'un large plectre en ivoire (bâshô ou bachi). La musique traditionnelle au shamisen intercale au milieu de la mélodie de longs silences qui donnent d'autant plus de force aux notes. Il est utilisé avec des voix dans les chants populaires et il devint également l'instrument de prédilection des geishas.


Mon tout est un instrument aux sonorités étranges qui relie les hommes !

Pour vous faire une idée de la musique que l'on peut produire avec un Shamisen, voici une vidéo extraite d'un film d'animation intitulé « Nitaboh » sorti en 2004 réalisé par Akio Nishizawa. Ce film traite de la vie de Nitaboh, personnage historique du Japon de la fin de l'époque d'Edo qui serait le fondateur du tsugaru shamisen.


Auteur : La Luciole Masquée
illustrateur : Joël Cimarrón
Karibencyla éditions 2013


Passerelle : Bleu, de la barbe aux dents !

Article paru sur le Blog de La Luciole Masquée (auteure)

Dans la collection des « Contes mélangés », La Luciole Masquée a plaisir à relever les différences et les ressemblances qu'entretiennent les cultures du monde. Aujourd'hui, elle nous signale une intrigante passerelle qui relie deux personnages dont la couleur bleue semble désigner une certaine dangerosité :  on retrouve cette résonance dans son album « Barbe Bleue et Compè Lapin »

« Mon premier est Barbe bleue, le personnage principal d'un conte populaire européen dont la version la plus célèbre fut racontée par Charles PERRAULT. Il symbolise l'ogre traditionnel, car il dévore les pauvres demoiselles qui ont le malheur d'accepter de se marier avec lui et de désobéïr à ses commandements.


Mon deuxième est un personnage des contes créoles, Martinique et Guadeloupe. Un zombie aux dents bleues, qui séduit, lui aussi, les demoiselles pour ensuite les tuer. Une version très proche du conte traditionnel européen, qui outre la couleur bleue possède un autre point commun : la richesse de ces deux personnages.


Extrait : « Enfin, il arriva, on ne sait d’où, un homme, «  bel Game briscan » (élégant, distingué), un beau Blanc qui avait les dents bleues... Mais la maman était bien inquiète : cet homme n’était pas ordinaire ! Elle venait de s’en apercevoir à ses billets de banque qui avaient une odeur de cercueil, une odeur de mausolée. » Source La maison hantée créole - Eudor de Galon et Thérèse Georgel.

Mon tout est une histoire qui met en scène des hommes élégants et riches, dont la couleur bleue chavire le cœur des jeunes femmes. En effet, les femmes plus aguerries voient, et sentent, la mort qui entoure ce mystérieux personnage et se gardent bien de s'en approcher.

Aussi, l'on peut dire qu'à la manière du « Petit chaperon rouge », le conte de « Barbe bleue » est un conte d'avertissement mettant en garde les jeunes femmes contre des prédateurs bien plus sournois que les loups.

À noter une version moins populaire de « Barbe bleue » : « L'oiseau d'Ourdie » des frères GRIMM, où la jeune femme prend sa revanche sur Barbe Bleue sans aucune aide. 

Auteur : La Luciole Masquée
illustrateur : Joël Cimarrón
Karibencyla éditions 2009

jeudi 26 juin 2014

Qui sont les Korrigans ?

Les  korrigans sont des créatures légendaires de Bretagne. Bienveillants ou malveillants selon les personnes qu'ils rencontrent. De manière générale, ont dit qu'un Korrigan né et meurt sous terre, car ont les trouve surtout dans les grottes, les galeries souterraines, les puits et sous les dolmens où ils cachent notamment d'importants trésors. 

Les Bretons se méfient d'eux, car s'ils sont capables de faire le bien, ils aiment bien plus jouer des tours, de très vilains tours dont les humains sont souvent les victimes.

La famille des Korrigans est vaste, aussi, on leur donne différents noms selon l'endroit où ils vivent. Pierre Dubois, spécialiste du Petit Peuple, attribue aux kornikaneds les bois, aux korils, les landes, aux poulpiquets les vaux, aux teuz les prés, aux boléguéans les tumulus, aux hoseguéannets les cercles de pierres et aux boudics, les fermes. Vous l'aurez compris, les korrigans sont insaisissables et inclassables.

Les Korrigans ont des pouvoirs magiques. Ils ont également des dons pour le chant et la danse. Ils sont présents dans notre conte mélangé aux côtés de Blanche-Neige dans « Blanche-Neige et les Korrigans ».

Pour en savoir plus sur eux : découvrez l'un des contes les plus connus : Les deux bossus.


Auteur : La Luciole Masquée
illustrateur : Joël Cimarrón
Karibencyla éditions 2010

mardi 24 juin 2014

Qui est l'Oiseau de Feu ?

L'Oiseau de feu est un oiseau légendaire qui provient du folklore des pays slaves (Russie, Pologne, Ukraine…). Ses plumes rougeoyantes dont la lumière irradie en permanence font de lui l'archétype même de l'objet précieux et inaccessible pour lequel tout héros pourrait partir en quête. C'est d'ailleurs ce que fait le Prince Ivan dans « Cendrillon et l'Oiseau de Feu » notre Conte Mélangé.

Le conte le plus célèbre est celui rapporté par Alexandre Afanassiev dans ses Contes populaires russes : « Conte d'Ivan-tsarévitch, de l'Oiseau de feu et du loup gris ».

Pour lire une version de ce conte : L'Oiseau de Feu.

La légende a été rendue célèbre en Occident grâce au ballet de Serge Diaghilev et la musique d'Igor Stravinski : « L'Oiseau de feu ».


Référence vidéo : Extrait de « L'Oiseau de Feu » interprété par les Saisons Russes du xxe siècle présenté en 2012 au Théâtre des Champs-Élysées.

Cendrillon et l'Oiseau de Feu
Auteur : La Luciole Masquée
illustrateur : Joël Cimarrón
Karibencyla éditions 2011

Qui est Ganesh ?

Voici une présentation de ce personnage qui participe à l'un de nos premiers « Contes Mélangés » : « La Belle et Ganesh ». Avant tout, et c'est d'ailleurs la raison de sa présence dans notre collection, Ganesh est l'un des dieux les plus appréciés en Inde. À ce titre, il représente la mythologie indienne.

Ganesh est le fils de Shiva, dieu de la destruction de l'illusion et de l'ignorance et  Pârvatî. Il épousa les filles de Brahma, Siddhi (la Réalisation), et Buddhi (l'Intelligence) et de Riddhi (la Richesse). Elles donneront chacune un fils : Kshema (le bien-être) et Labha (le gain).

Il est traditionnellement représenté avec un gros corps d'enfant de couleur rouge possédant quatre bras et une tête d’éléphant à une seule défense. Les histoires sont nombreuses concernant sa tête d'éléphant, chacune d'elles à une haute valeur philosophique. Voici la version la plus connue :

[Selon la légende, Parvati conçut toute seule son fils, Ganesh, à partir de poussières et d'onguents qu'elle obtint en frottant son corps. Elle lui demanda de garder la porte tandis qu'elle prenait un bain. Et alors que Shiva revenait d'une longue période de méditation dans l'Himalaya, un jeune homme prétendit l'empêcher de rentrer chez lui. C'est alors que Shiva lui coupa la tête dans un accès de colère et de jalousie. Parvati, étant inconsolable, exigea de son mari qu'il redonne vie à son fils. C'est ainsi que Shiva promit de remplacer la tête de Ganesh par celle de la première créature qu'il rencontrerait et ce fut un éléphant. Par cet acte, Shiva reconnaît Ganesh comme son fils, bien qu'il ait été conçu sans lui.]

Son vâhana, ou véhicule divin est une souris, ou un rat,  nommé Mûshika. Tous les deux se complètent et souvent la souris représente Ganesh à elle seule.

Ainsi, le plus grand des animaux et le plus petit partagent la faculté d'ôter les obstacles, de protéger les commencements et d'avoir une sagesse sans pareil. Ganesh est le dieu du savoir et de la vertu. Porteur de chance, on ne manque pas de l'invoquer avant d'entreprendre une action importante.

À Paris, dans le 18e arrondissement, une procession religieuse est organisée fin août correspondant à la « Fête de Ganesh ». Tout au long du parcours, des noix de coco sont brisées : la coquille symbolise l'illusion du monde, la chair le Karma individuel, et l'eau l'ego humain, en brisant la noix de coco, on offre son coeur à Ganesh.

Document à ouvrir sur l’univers de Ganesh : « Le fruit de la sagesse »

Auteur : La Luciole Masquée
illustrateur : Joël Cimarrón
Karibencyla éditions 2009