mercredi 16 juillet 2014

Passerelle : quelques cordes et beaucoup de musique

Article Paru sur le blog de La Luciole Masquée

Dans la collection des « Contes mélangés », La Luciole Masquée a plaisir à relever les différences et les ressemblances qu'entretiennent les cultures du monde. Aujourd'hui, elle nous révèle une intrigante passerelle qui relie deux instruments de musique :  on retrouve cette résonance dans mon album « Peau d'âne et les Tanukis »

Mon premier est un luth, un instrument à cordes pincées. C'est un instrument d'origine persane qui est arrivé en Europe par l'Espagne au  14e siècle. De nos jours, il est très peu utilisé par les artistes.


Mon deuxième est le shamisen, « trois cordes parfumées ». C'est un instrument de musique traditionnelle à cordes pincées, utilisé au Japon. C'est au début de la période Edo (1603-1868) qu'il fit son apparition dans les autres îles de l'archipel japonais. On en joue agenouillé sur un zabuton en pinçant les cordes à l'aide d'un large plectre en ivoire (bâshô ou bachi). La musique traditionnelle au shamisen intercale au milieu de la mélodie de longs silences qui donnent d'autant plus de force aux notes. Il est utilisé avec des voix dans les chants populaires et il devint également l'instrument de prédilection des geishas.


Mon tout est un instrument aux sonorités étranges qui relie les hommes !

Pour vous faire une idée de la musique que l'on peut produire avec un Shamisen, voici une vidéo extraite d'un film d'animation intitulé « Nitaboh » sorti en 2004 réalisé par Akio Nishizawa. Ce film traite de la vie de Nitaboh, personnage historique du Japon de la fin de l'époque d'Edo qui serait le fondateur du tsugaru shamisen.


Auteur : La Luciole Masquée
illustrateur : Joël Cimarrón
Karibencyla éditions 2013


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